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RENFORCEMENT DES COMPÉTENCES : 

Il arrive à tout le monde de s’inquiéter. Les membres des familles du PSP peuvent s’inquiéter des risques et des dangers associés au travail du PSP, c’est compréhensible. Les inquiétudes peuvent être utiles, car elles peuvent inciter à se préparer et à planifier d’éventuels événements difficiles. Les inquiétudes deviennent toutefois un problème lorsqu’elles sont fréquentes, qu’il devient difficile de se concentrer sur autre chose et qu’on a l’impression qu’elles deviennent incontrôlables. 
Les familles peuvent constater que le fait de voir ou d’entendre certaines choses augmente leurs inquiétudes. Il peut s’agir d’entendre parler d’événements traumatisants aux nouvelles, dans les médias sociaux, au cinéma ou à la télévision, ou dans les conversations. Il peut être bénéfique d’identifier ce qui augmente les inquiétudes et d’essayer de ne pas les alimenter. Il peut également être utile de discuter de ces préoccupations avec les membres de la famille. Les discussions familiales sont l’occasion pour les membres de la famille du PSP de partager des renseignements précis et fiables sur le travail. Le fait de discuter de ces questions importantes permet non seulement de réduire les inquiétudes, mais aussi de renforcer le soutien mutuel au sein de la famille. 

 

ÉLÉMENTS À PRENDRE EN COMPTE…
  • Prêter attention à ce qui augmente les inquiétudes. Il s’agit souvent de questions liées aux risques associés au travail du PSP.   
  • Discuter ensemble de ce qui augmente les inquiétudes ou les tensions familiales.     
  • Réduire (ou éliminer) les médias qui augmentent les inquiétudes (p. ex., éteindre les nouvelles, mettre les téléphones de côté).  
  • S’entraîner à dire ce que l’on peut dire ou à ne pas participer à des conversations qui augmentent les inquiétudes (p. ex., « En fait, je n’ai pas envie d’entendre parler de ça »).  
VOUS VOULEZ EN SAVOIR PLUS?

Si vous éprouvez une inquiétude ou une anxiété qui perturbe votre vie quotidienne (p. ex., votre travail, vos relations, votre sommeil ou d’autres aspects importants de votre vie), il est conseillé de consulter votre médecin. Pour plus d’informations sur l’anxiété, consultez le siteAnxiety Canada [Anxiété Canada]. 

Des démarches gratuites en ligne de thérapie cognitive comportementale (TCC) pour gérer l’anxiété, ainsi que d’autres problèmes de santé mentale, sont disponibles pour le PSP et les conjoints qui vivent au Canada. Pour plus d’informations, cliquez ici. 

RENFORCEMENT DES COMPÉTENCES : 

DISCUTER DES PRÉOCCUPATIONS 

Les couples pourraient trouver bénéfique de consacrer du temps à une conversation ouverte sur les inquiétudes. Cela peut inclure une discussion sur les sentiments, poser des questions et apprendre à connaître le travail du PSP, des risques implicites et des renseignements sur la formation du PSP et les protocoles de sécurité.   

Il peut être utile d’examiner l’histoire suivante de Chantal et Jean-Paul. Ces personnages sont fictifs, mais leur histoire est tirée d’expériences réelles que des familles du PSP ont partagées. Cette histoire commence au début de la relation et illustre quelques soucis et défis auxquels les couples du PSP peuvent être confrontés.  En regardant la vidéo ci-dessous (environ 4 minutes) à propos de Chantal et Jean-Paul, réfléchissez à votre propre histoire, aux changements qui se sont produits et à la façon dont vous vous êtes adaptés à ce mode de vie. 

Besoin de quelque chose de plus ?

Consultez notre démarche autonome Développement du bien-être pour les conjoints du PSP

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Références pour cette page (cliquer pour agrandir)

Sharp, M.-L., Solomon, N., Harrison, V., Gribble, R., Cramm, H., Pike, G., & Fear, N. T. (2022). The mental health and wellbeing of spouses, partners and children of emergency responders: A systematic review [La santé mentale et le bien-être des conjoints, partenaires et enfants des intervenants d’urgence : Une revue systématique]. Plos One, 17(6), e0269659. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0269659